mardi 13 novembre 2007

QUE FAIRE D'UNE COURGE-SPAGETTI?

Mon bien-aimé avait envie de se lancer à la conquête de cette courge géante, blanchâtre. Très bien, je lui laisse le champs libre et je lui dit "improvise maestro!". Donc la recette qui déroule sort tout droit de son imagination. Je ne fait que retranscrire. Il faut la faire cuire 30 min dans eau bouillante selon les conseils sur différents blogs. On dirait une grosse baleine, non?



Seulement après 30 minutes ce n'était pas tout à fait cuit (obligé de refaire cuire à la vapeur une dizaine de minutes encore). Pour cette recette il faut 500 g de steak haché.



Faire revenir dans une grande poele (ici la poele est trop petite...) deux oignons (qui frétillent déjà avec de l'huile d'olive) et la viande, sans oublier le sel, le poivre et la muscade.



Une fois la courge spagetti bien cuite, il faut l'ouvrir au deux tiers un tier. Et là c'est l'émerveillement général dans la cuisine. Quel cucurbitacé...Cette chaire qui se décolle et forme une multitude de spagettis.



on en retire la chaire pour la mélanger à la viande. Cette fois ci ça ressemble à des carottes rapées. On est encore comme deux gamins à examiner cette espèce rare de courgette.



avant de refarcir la courge avec toute la farce, il faut ajouter quelques bonnes cuillère de crème fraiche. Et on remet le tout dans la calebasse d'origine.



On rajoute quelque quelques brins de persils coupé finement, et quelques miettes de conté



On enfourne en position grill quelques minutes jusqu'à que ça dore (c' est cuit et encore bien chaud). Une fois que c'est bien doré on retire du four, on dit c'est pas mal pour une impro générale!!! Je félicite l'auteur et prend l'ultime photo avant l'attaque des fourchettes.




À la dégustation, nous sommes tout aussi satisfaits. C'est très bon, la courge-spagetti a un gout très doux, relevé par la muscade et la viande est un chouya sèche mais attendrie par la crème et la courge-spagetti (ne pas trop la faire revenir longtemps dans la poelle pour qu'elle garde son moelleux). Voilà une recette de courge-spagettis afin que la prochaine fois vous sachiez quoi faire avec...

CRITIQUE LIVRE


Voici l'Aide-Mémoire Culinaire. Cet ouvrage est devenu le partenaire idéal pour votre cuisine. C'est également une idée de cadeau à l'approche de Noel à metttre sur votre liste ou à offrir. De quoi il s'agit? C'est une réédition de 1919. Cet ouvrage avait été écrit par le célèbre cuisinier Auguste Ecoffier, le premier cuistot à recevoir la légion d'honneur. Et pour tout vous dire ce petit livre est en train de devenir ma nouvelle bible. Déjà il est beau, bien réimprimé, on dirait même un ouvrage imprimé en typo comme autrefois, un livre de notre arrière grand-mère... Mais le contenu surtout c'est de l'or. Il y a tous les termes techniques en cuisine. La table des matières est divisée par type d'aliments, et on en apprend à chaque ligne. Un petit avant goût comme ça, pioché au hasard :
Oeuf bercy :cuits comme à l'ordinnaire. Saucisses chipolatas grillées, entre les jaunes. Cordon de sauce tomates autour. Ou bien : potage polignac : crème de carotte au tapioca, finit avec liaison de jaune d'oeufs fortement crémée. ou alors pour le veau, dire qu'il est "chatam" : piquer, braiser et glacer. à part timbale de nouille liées au beurre, avec turban de tranches de langue écarlate en ovales disposé dessus, soubise claire additionnée de champignons émincés.
Courrez vite l'acheter.
"l'aide-mémoire culinaire", éditions Flammarion, 360 pages, au prix raisonnable de 15 euros.

jeudi 8 novembre 2007

âmes sensibles s'abstenir

Si vous êtes sensibles et que vous n'aimez pas la vue du sang, ne continuez pas et passez au st-jacques. Car aujourd'hui c'est trash. Prenez deux couteaux longs, un large et un fin.Nous allons voir comment un joli bar breton se fait faire la peau... voici notre cobaye



C'est vrai qu'en général vous n'aurez pas beaucoup l'occasion de vider un poisson, mais bon on ne sait jamais, seul sur une île, dans des situations extrêmes... Ou si vous allez chercher votre poisson chez la petite femme du pêcheur à Lannilis. Vous êtes prêts, c'est parti. On l'éventre avec un couteau pointu (je précise que je ne fais aucun mal à cet invertébré mort, c'est mima qui opère encore).



on prend tout ce qu'on a comme courage pour sortir tout ce qu'il faut



beurk, vite dans la poubelle



là c'est tout propre, mais c'est pas fini...



après on s'attaque à la tête, Raaaaaaa!!!!



Il nous fait des yeux de merlan frit ce bar



Maintenant on passe aux choses sérieuses. Après avoir coupé les nagoirs et en faisant attention à vos doigts, avec un couteau assez large et long, couper le long de l'arrête dorsale comme ceci



il faut aller jusqu'à la queue



bravo, et de un!



on attaque le deuxième filet



voilà



c'est beau non? Regardez ces deux beaux filets avec cette arrête bien nette.



Maintenant on va lui enlever son bel habit d'écails... ça parait dur mais si le couteau et long et fin et qu'il coupe bien, ça glisse tout seul.



Ensuite on prend un instrument qui ressemble à une pince à épiler géante



grâce à elle on va enlever toutes les arrêtes qui seront restées plantées dans le filet. Mima appuit bien avec son doigt dans le filet d'abord pour bien les localiser.



et voilà le résultat nous avons FILETER un bar.



Mima a fariné ces filets, et les a plongé dans une poele où crépitait du bon beurre. Un allé-retour dans la poele, et tout de suite avalé (pas eu le temps de prendre en photo...)

mercredi 7 novembre 2007

Les saint-jacques de MIMA



Je reviens d'un week-end breton où j'ai pu exploiter pour mes babines et pour vous gastronautes, les talents de ma belle mère. Aujourd'hui au menu, les saint-jacques, comment les choisir, comment les préparer, et comment les cuire de la plus simple des façons. Nous avons été chercher les coquilles au splendide vivier de Prat ar Coum à Lannilis (Finistère Nord).
On y déniche notamment des ormeaux, les crustacés rarissimes qu'il faut taper avant de cuire, hors de prix mais délicieux.



Mais revenons à nos coquilles. Commençons par des calculs savants : pour une personne il faut trois à quatre coquilles, ce qui correspond environ à un kilo. nous sommes quatre à déjeuner, nous avons donc prix quatre kilos. Voici nos belles coquilles.




Avec un couteau bien long est assez pointu, introduisez le par un côté de la coquille. Vous arriverez à l'ouvrir en deux.



L'intérieur de la saint-jacques est composée de la noix, du corail (petit croissant de lune rouge très goûtu mais qui n'est pas encore constitué à cette époque) et de la barbe, membrane qui entoure le tout. Il faut commencer par enlever celle-ci.



Il ne reste qu'alors que la noix dans la coquille



Enlevez délicatement avec le couteau la noix de sa coquille et la rincer sous l'eau pour enlever sable ou autres résidus



Quand on en a fait une il y a toutes les autres à faire après mais regardez le résultat, cette chaire si fine et si épaisse en même temps. Et cette couleur, regardez moi cette couleur. Pas blanche, non rosée...



Maintenant passons à la cuisson. Mima coupe la chaire des saint-jacques en deux avant de les cuire. La chaire reste quand même charnue et une fois dans l'assiette donne l'impression d'en manger plus. Faire fondre dans une poele une bonne ration bretonne de beurre. Préparez à l'avance je dirais deux belles gousses d'ail finement hachées et une demi-botte de persil plat.
Une fois le beurre fondu, jeter les noix, les faire dorer rapidement de chaque côté. Salez, poivrez et ajoutez la péparation ail et persil.



on se dit que c'est très beau, alors on reprend une autre photo




Voilà ça crépite, ça dégage des odeurs d'iode, de beurre, d'ail et de persil. Mais la saveur de la noix reste le goût prédominant de cette recette la plus simple. Moi je dis vive la Bretagne et pour Mima ipipipoura!