lundi 15 octobre 2007

MA SEMAINE DU GOUT

LA MARMITE




La marmite et moi c'est une histoire de 30 ans. La légende familiale dit que c'est mon grand-père qui l'a introduit dans la famille après avoir fait la guerre, car il en avait mangé auprès des marins anglais lors de son voyage en bateau Angleterre/Espagne. Maintenant la Marmite est de quatrième génération puisque mes filles au petit dej en sont folles. Juste une description efficace, la marmite c'est :
noir
salé
pâteux
rien que de l'extrait de levure
ça sent pas très bon
Anglais...

Voilà l'ultime défi. Je décide de faire découvrir cette semaine chaque jour des goûts improbables ou insolites à mes gentils collègues qui veulent bien servir de cobaye...



Les têtes sont plutôt perplexes, méfiantes. Suis-je en train de les empoissoner? Certains nez viennent renifler cette tartine croustillante faite de baguette fraiche, beurre doux et marmite. Certains aiment, d'autres detestent au point de laisser la tartine, les affamés (test fait à 13h) trouvent cela parfait tellement ils ont faim.
Mais bon, c'est représentatif de la vraie vie, puisque toute personne qui dort chez moi doit goutter cette fameuse pâte à tartiner anglaise. Et souvent les grimaces l'emportent sur la délectation...

jeudi 11 octobre 2007

Humeur d'un soir... le pois chiche


... Manger... Cela ne vous ai jamais arrivé d'ouvrir le frigo, de le voir remplir à raz-bord, d'avoir une mine satisfaite et un regard suffisant envers soit-même, et de refermer soudain la porte avec fracas. ça, ça s'appelle la panne sèche. Qu'est-ce qu'on va bien pouvoir attraper qui soit 1/ bon 2/ ultra rapide à faire 3/ qui fait utiliser zéro vaiselle (eh oui quatre à la maison et toujours pas de lave vaisselle) , 4/ qui soit léger puisque pour une fois je reviens du sport, il saurait dommâge de gâcher tous ces efforts... Et puis je suis toute seule à la maison, je n'ai pas quatre bouches à nourrir... Arrrg! Je ne me décourage pas. Je me dirige dans un élan athlétique vers le bas de mon armoire, j'ouvre la porte et là, reposent en paix toutes mes conserves que j'entasse ici-bas depuis de longues années. Ô miracle, je vais forcément trouver mon bonheur et commence déjà à saliver sur ce que je pourrais trouver et déguster. Et là, je fais choux blanc : des boites de thon (certes le thon c'est bon, mais du thon ce soir...), des boites de pulpe de tomates (importantes dans la sauce pour les pastas, mais pour touts les raisons citées plus haut ce soir c'est niet!), des boites de foie de morue (hum ça c'est doux pour le palais, surtout avec une bonne baguette+beurre salé+citron, mais dommage je n'ai rien de tout ça...), quelques bonnes confitures de mûres de cet été, et bien au fond (je me tord pour y accéder) : quatre boites de POIS CHICHES! Me voilà médusée. Qu'est-ce que je vais pouvoir faire avec 4 conserves de pois chiche, là ce soir, toute seule dans ma cuisine, ne serait-ce qu'avec une boite??? Un humous? Dommage j'en ai un tout prêt tout fait dans mon fridge. arrggg! Mais qui a acheté toutes ces boites de pois chiches? Que vais-je en faire? En tout cas ce soir rien : je réouvre le frigo, attrape une poignée de tomates cerises toutes brillantes, un morceau de mimolette extra vieille. Bois une grande rasade de flotte et engouffre l'ultime pot de crème au chocolat que les enfants n'avaient pas vu entre les poireaux et la poitrine fumée. Voilà sauvée!!!


UNE RECETTE POUR LA PROCHAINE FOIS : POIS CHICHES AU THON ET À LA PULPE DE TOMATE

rassembler tous les ingrédients cités plus haut. Emietter finement le thon, arroser largement d'huile d'olive. rajouter du coriandre et persil ciselés et un filet de citron. Dans un saladier, mélanger les pois chiches (préalablement égouttés et rincés) à la pulpe de tomate. Je serais vous j'ajouterai une toute petite cuillère de sucre, une pincée de cumin. Ensuite il suffit de jetter le thon dans la sauce rouge à poid, et le tour est jouer. Vous pouvez également manger cela avec un pain rond au cumin et sésame qui se vend dans chaque bonne épicerie arabe qui se respecte. N'oubliez surtout pas d'accompagner ce met délicieux (qui proviens à 90% de votre placard à conserves) avec un petit verre de BOUKHA (alcool de figue) bien frais.
PS: promis, la prochaine fois je ferai une belle photo.

mardi 9 octobre 2007

J'ai vécu une véritable aventure nippone


Ce soir c'est le grand soir. Nous avons testé mon cher et tendre et moi un véritable resto japonais. En quoi il est véritable? me diriez-vous. eh bien TOUT. Tout d'abord sa taille, 34m2 au mieux. Un tout petit resto où l'on joue des coudes et des baguettes avec les autres clients. Les set de table sont de simples répliques du plan de métro de Tokyo. Ambiance...Ensuite, les patrons, tous les deux japonais, lui au fourneaux ou plutôt à son rice cooker et à ses couteaux à filet affûtés et elle, alerte entre les petites tables parlant un français japonisant. Et enfin, ce que l'on trouve dans nos assiettes. Un goût jamais égalé dans les restaurants japonais de la capitale tenu en général par des chinois. En entrée un amuse-bouche qui ressemblerait plutôt à des rillettes de maquereaux fraiches avec des petits gombos (légume vert qui ressemble à des gros haricots vert qui devient gluant en le cuisant) frais hachés finement. Ensuite une vraie salade de chou et de carottes avec une sauce au vinaigre de riz et au sésame à tomber à la renverse. Après la maitresse de cérémonie nous a fait découvrir un plat spécial : des algues coupées très très menu mélangées avec des champignons marinés japonais, une sauce spéciale, du sésame et des carottes rapées. C'était très étrange comme goût, je n'avais jamais rien mangé de tel... mais après quelques coup de baguette discrète mon accolite a eu du mal à avoir sa moitié de bol. Ensuite la traditionelle Miso Soupe. Mais pas n'importe laquelle, une vrai une bonne, à se faire harakiri sur le champ. J'en connais un qui aurait vonlontier manger la soupière... Ensuite j'ai commandé du thon rouge cru découpé délicatement sur un riz vinaigré, et je ne sais pas pourquoi, ça parait bête comme ça à dire et faire mais c'était délicieux... tout ça arrosé d'un saké tiède. En palant du saké j'avais un énorme apriori, je pensais que c'était un alcool tord boyaux qui ne se buvait que dans des ptites chopes avec des garçons au sexe démesuré au fond. Et bien non, je me suis trompée. Ce saké là fait 15 degrés (pas de quoi se rouler sous la table), et se boit tiède dans un tout petit verre en gré. Très sobre sous tout rapport. Et ça tombe bien ça va très bien avec l'iode et le sel du poisson. L'addition aussi est salée mais c'est normal quand on veut la qualité. En tout les cas il ne reste plus rien dans nos assiettes. C'est AZUKA au 145 rue Marcadet 75018 PARIS. Il faut réserver, le restaurant fait douze couverts: 0152555091