mercredi 7 novembre 2007

Les saint-jacques de MIMA



Je reviens d'un week-end breton où j'ai pu exploiter pour mes babines et pour vous gastronautes, les talents de ma belle mère. Aujourd'hui au menu, les saint-jacques, comment les choisir, comment les préparer, et comment les cuire de la plus simple des façons. Nous avons été chercher les coquilles au splendide vivier de Prat ar Coum à Lannilis (Finistère Nord).
On y déniche notamment des ormeaux, les crustacés rarissimes qu'il faut taper avant de cuire, hors de prix mais délicieux.



Mais revenons à nos coquilles. Commençons par des calculs savants : pour une personne il faut trois à quatre coquilles, ce qui correspond environ à un kilo. nous sommes quatre à déjeuner, nous avons donc prix quatre kilos. Voici nos belles coquilles.




Avec un couteau bien long est assez pointu, introduisez le par un côté de la coquille. Vous arriverez à l'ouvrir en deux.



L'intérieur de la saint-jacques est composée de la noix, du corail (petit croissant de lune rouge très goûtu mais qui n'est pas encore constitué à cette époque) et de la barbe, membrane qui entoure le tout. Il faut commencer par enlever celle-ci.



Il ne reste qu'alors que la noix dans la coquille



Enlevez délicatement avec le couteau la noix de sa coquille et la rincer sous l'eau pour enlever sable ou autres résidus



Quand on en a fait une il y a toutes les autres à faire après mais regardez le résultat, cette chaire si fine et si épaisse en même temps. Et cette couleur, regardez moi cette couleur. Pas blanche, non rosée...



Maintenant passons à la cuisson. Mima coupe la chaire des saint-jacques en deux avant de les cuire. La chaire reste quand même charnue et une fois dans l'assiette donne l'impression d'en manger plus. Faire fondre dans une poele une bonne ration bretonne de beurre. Préparez à l'avance je dirais deux belles gousses d'ail finement hachées et une demi-botte de persil plat.
Une fois le beurre fondu, jeter les noix, les faire dorer rapidement de chaque côté. Salez, poivrez et ajoutez la péparation ail et persil.



on se dit que c'est très beau, alors on reprend une autre photo




Voilà ça crépite, ça dégage des odeurs d'iode, de beurre, d'ail et de persil. Mais la saveur de la noix reste le goût prédominant de cette recette la plus simple. Moi je dis vive la Bretagne et pour Mima ipipipoura!

2 commentaires:

Benoît Wagner a dit…

Il en reste un peu ? Il est pile minuit et c'est comme si le parfum de l'ail, du persil et de la St-Jacques venaient me prendre par la main...

Anonyme a dit…

Je connaissais cette manière de cuisiner les saint jacques mais présentées comme ça l'appétit est aiguisé. Bravo en tout cas pour ton initiative, c'est très gai. Si tu veux je peux te communiquer une recette de foie gras ? Toute simple et bonne d'après ma famille !(très critique en général) que tu peux consulter pour confirmation. Catherine Tarlet